Carnet de route
Oberland Suisse
Le 15/08/2010 par André lucien
Ce jeudi, 12 aout 2010, plein d'espoir et d'énergie, nous (Annick Herbener ,Jean-Jacques Kalis, Jacques Magnien et Lucien André) partons arpenter les glaciers de l'Oberland et conquérir le Monsch (4107m).
Si le moral est au beau fixe, il n'en va pas de même pour la météo, les essuie-glaces sont mis à rude épreuve et ce tout au long du trajet. L'inquiétude s'engouffre dans la brèche et le doute s'insinue insidieusement....
A Lauterbrunen (point d'arrivée de notre semaine d'alpinisme), nous garons la voiture pour nous rendre à Meirigen. C'est là que commence notre parcours du combattant: premier train jusqu'à Interlaken, second train jusqu'à Meirigen. Puis nous empruntons un bus jusqu'au col de Grinsel, point de départ de notre randonnée d'une durée de 6 jours.
Hélas, suite à des pluies diluviennes, un éboulement de terrain barre notre route et nous contraint à faire demi-tour!
Heureusement nous trouvons un hébergement, ma foi, fort sympathique. A présent il nous faut envisager d'autres scenarii. Ils sont au nombre de trois:
1- Un taxi nous monterait tôt le matin jusqu'au col d'où nous pourrions effectuer l'étape d'hier et celle du jour.
2- On retournerait à Lauterbrunnen en train, et on emprunterait le tain à crémaillère de
3- On n'ose pas l'imaginer.
Le lendemain matin, les nouvelles sont mauvaises, le "taxi" nous annonce que la route est toujours fermée, sans aucune certitude d'ouverture.
Il reste le scénario n°2, mais la météo s'annonce plus pessimiste que jamais...rien que des nuages noirs pour les quatre prochains jours, et la limite pluie neige est à partir de
La raison nous dicte alors l'inimaginable...rentrer en Lorraine et en Alsace.
Avant de nous résigner totalement, nous amorçons une dernière tentative, nous prenons le train à crémaillère de la Jungfraue jusqu'à kleine Scheidegg (2400m), nous trainons
comme des âmes en peine dans la purée de pois et nous observons enfin résignés un univers ouaté sur la webcam du sommet ...on y voit pas à
nébuleuse nous conforte dans notre choix.
Y en avait-il un autre?
L'Oberland nous a ainsi fermés ses portes.
Mais avant de repartir, nous dégustons un plat de Roesti et élaborons déjà des projets pour l'année prochaine. Nous comptons bien retenter notre chance.
Merci à Jacky de nous avoir fait découvrir une de ses nombreuses passion: le train.
